Ce document présente une introduction au Knowledge Management de façon à le rendre vivant en entreprise, c’est-à-dire qu’il soit utilisé et mis à jour en étant intégré à la vie opérationnelle. Pour ce faire, il est rappelé que 3 dimensions sont à considérer, la nature des connaissances, l’échange de connaissances, le sens qui lui est donné, notamment pour la montée en compétence et l’intégration dans le travail. La démarche de mise en œuvre est ensuite décrite au travers d’une étape de diagnostic et d’une étape de mise en œuvre. Les différents moyens de transfert de connaissances envisageables y sont décrits en fonction des besoins à couvrir.
Le Knowledge Management, appelé KM dans la suite de ce document, est une notion vaste, recouvrant des réalités très différentes selon les interlocuteurs. Celle qui est présentée ici, est issue de 30 ans de pratique comme consultant dans ce domaine pour les entreprises.
La vision du Knowledge Management présentée ici s’intéresse à la connaissance comme ressource clé de l’entreprise. Elle essaie de combler le déficit en ce domaine. En effet, la plupart des entreprises gèrent de façon minutieuse et organisée les ressources humaines, les ressources matérielles, les investissements, les ventes, le marketing, les ressources financières, les processus de d’innovation, de développement, la production, la logistique, etc. Les entreprises, en 2015, gèrent rarement la connaissance avec le même soin.
Pourtant, la connaissance constitue la ressource clé de la plupart de ces entreprises. Par exemple, une entreprise de produits manufacturés va consacrer l’essentiel de son énergie à produire de nouvelles connaissances à partir des connaissances déjà maîtrisées. Il en est ainsi des activités d’innovation, de développement, de suivi de la fabrication, de conquête de nouveaux marchés, de fidélisation des clients, d’amélioration des produits et services:
Or, cette ressource clé n’est pas gérée directement comme telle, elle l’est le plus souvent indirectement au travers d’autres actions de gestion ou de management, comme par exemple, la gestion des compétences par la direction des Ressources Humaines, la protection de l’innovation par les brevets, le transfert de compétence par le compagnonnage, la traçabilité des choix par des documents exigés par des autorités de certification, etc.
La vision proposée ici, repositionne la connaissance pour ce qu’elle est, une ressource clé, voire la ressource majeure de la performance de l’entreprise. Nous décrirons ici comment gérer et valoriser cette ressource clé.
La connaissance n’est pas qu’une ressource d’entreprise, c’est aussi une ressource individuelle et une ressource pour la société toute entière. Ces sujets sont trop vastes pour que nous les abordions ici. Ainsi ne seront pas traités : l’école, les cursus académiques, la connaissance crée par des groupes humains informels, la connaissance et la société, dont fait partie par exemple, l’économie de la connaissance.
Le Knowledge Management est la discipline qui permet de gérer la connaissance comme une ressource clé au service de la performance de l’entreprise et au service de l’épanouissement professionnel de ses acteurs.
Ce dernier point est très important. Il introduit un concept clé dans la gestion des connaissances. La connaissance ne se gère pas contre les acteurs mais avec eux. C’est un domaine où tout le monde gagne, l’entreprise pour sa performance, mais aussi chaque acteur en maîtrisant plus de connaissances, en progressant plus rapidement dans sa compétence professionnelle.
Message à mettre.
|
|