8 / L’échange de connaissances

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Bannière Keolio Consulting 2 - Knowledge management

capitalisation des connaissances

Titre du témoignage

8 / L’échange de connaissances

8 / L’échange de connaissances

Transmission de la connaissance - Partage des connaissances

L’échange de connaissances est aussi vieux que l’humanité. Il se fait par le langage ou en montrant comment faire.
Gérer ces interactions se fait depuis très longtemps dans les entreprises sans que l’organisation qui en découle soit reconnue comme faisant partie du knowledge management alors que c’est pourtant le cas.

Par exemple, le réflexe très répandu consistant à nommer comme chef d’équipe le plus expérimenté relève d’une préoccupation de transfert des connaissances du plus expérimenté vers ceux qui le sont moins dans le cadre du travail à effectuer.
On peut ainsi citer pêle-mêle tout un ensemble de mesures organisationnelles qui relèvent de préoccupations de transfert de connaissances et qui ne sont pas habituellement rattachées au knowledge management :

- réunion d’équipe hebdomadaire
- chef de projet ou chef d’équipe expérimenté
- rencontres informelles à la machine à café
- changement de poste tous les 3 ans (pour se créer un réseau de correspondants)
- réunions clients régulières de suivi de projet
- revues de projet ou de dossier
- réunions de consensus
- organisation matricielle croisant projets et métiers
- tutorat
- open space
- réponse à la question de son voisin de bureau
- …

Cette liste montre que les moyens d’échange de connaissances inter-humains sont très diverses. Pour clarifier leur identification, nous allons les typer comme pour les connaissances et distinguer :

- le niveau de structuration de l’interaction,
- la nature humain-humain, humain-informatique, informatique-informatique de l’interaction,
- le caractère tacite/explicite de l’interaction,
- son caractère ponctuel ou régulier.

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Mots clefs : knowledge management, Gestion des connaissances, management des connaissances, outils KM, Echange de connaissances
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Titre du témoignage

Afficher : Tout Les natures de connaissances L’échange de connaissances Connaissance en résultat opérationnel Synthèse

7 / Synthèse sur la nature des connaissances

Schéma - Courbe positive - Augmentation de la connaissances

Au final la nature des connaissances peut se schématiser de la...

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Au final la nature des connaissances peut se schématiser de la façon suivante :

Synthèse sur la nature des connaissances -1

Comme ces natures de connaissances nous le montre, les entreprises n’ont pas attendu l’arrivée du knowledge management pour se préoccuper de la gestion des connaissances correspondant à ces différentes natures. Toutefois, cette gestion se fait sans que soit pris en compte une vision d’ensemble et cohérente de ces connaissances.

6 / La durée de vie de la connaissance

Durée de vie de la connaissance en knowledge management opérationnel

La durée de vie de la connaissance influe sur le choix des moyens de...

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La durée de vie de la connaissance influe sur le choix des moyens de transfert de la connaissance. Une durée de vie longue, par exemple pour des bateaux ou une centrale nucléaire, impose le choix d’un mode de stockage de la connaissance qui la rende accessible longtemps, au moins autant que la durée de vie du produit concerné. Ce problème peut même être insoluble pour des durées de vie extrêmement longues comme dans le cas des choix d’enfouissement de déchets radioactifs.

A l’inverse, pour des connaissances à durée de vie courte, comme par exemple, les choix faits dans la mode, ou les choix faits dans les technologies en téléphonie mobile, il ne sera pas possible d’investir dans des moyens lourds de capitalisation de la connaissance, car l’enjeu de performance de l’entreprise se situe dans sa capacité à capter la nouveauté et pas dans la capacité à garder la mémoire des choix passés.

Les moyens de transfert de connaissances retenu par le knowledge management vont donc varier selon la durée de vie de la connaissance. Le schéma ci-dessous montre des exemples de moyen de transfert retenus selon la durée de vie.


La durée de vie de la connaissance - 1

5 / Connaissance globale / connaissance particulière

gestion des connaissances

> Enjeu : distinguer la connaissance globale, applicable à différents...

Voir la suite

> Enjeu : distinguer la connaissance globale, applicable à différents projets, dossiers ou clients de la connaissance particulière spécifique à un projet, un dossier, un client.

Le savoir-faire de l’entreprise ou sa compétence fait référence aux connaissances globales. Mais, dans certains cas, il peut être important de conserver la mémoire de connaissances particulières, comme par exemple, les raisons des choix faits dans un projet ou dans un dossier, l’historique des relations avec un client.

4 / Connaissance humaine/informatique

Capitalisation des retours d'expériences et des savoirs faire

Les humains ne sont plus les seuls détenteurs de connaissances dans l’entreprise....

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Les humains ne sont plus les seuls détenteurs de connaissances dans l’entreprise. Les systèmes informatiques en détiennent de plus en plus.
De ce point de vue on distingue :

- les systèmes informatiques qui gèrent de la connaissance explicite pour la rendre accessible aux humains, comme Wikipedia par exemple,
- les systèmes informatiques qui proposent ou prennent des décisions basées sur de la connaissance embarquée, comme par exemple, les systèmes de trading automatique, de conduite de voiture, de simulation.

Les premiers sont juste une mise à disposition de la connaissance explicite plus ergonomique que les documents papiers.
Les deuxièmes demandent plus d’attention, car ils sont de plus en plus présents dans les entreprises et peuvent aussi embarquer de la connaissance tacite ou explicite. Par exemple, mal documentés, les programmes peuvent amener à perdre la capacité à expliciter la connaissance qui prend les décisions. Certains algorithmes, comme beaucoup de ceux issus du Big Data, proposent des décisions issues de l’analyse de données mais sans pouvoir donner une explication compréhensible par l’homme aux décisions qu’ils proposent.
Le knowledge management doit gérer la connaissance embarquée dans les systèmes informatiques comme il gère la connaissance humaine pour garder une cohérence globale des connaissances de l’entreprise.

3 / Tacite/Explicite

Nouvelles technologies - Tablette

Enjeu : gérer de la connaissance, mais laquelle, celle qui est dans la...

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Enjeu : gérer de la connaissance, mais laquelle, celle qui est dans la tête de chacun ou celle écrite dans des documents. Cette question sépare la connaissance tacite, non formalisée, de la connaissance explicite, écrite dans des documents.

Un enjeu fréquent du knowledge management consiste à transformer la connaissance tacite en connaissance explicite. Par exemple, Mr X. spécialiste, part à la retraite. Il a réponse à toutes les questions, mais personne ne sait comment il fait. Sa connaissance est tacite. Ce qu’on appelle « la capitalisation des connaissances » va consister à l’interviewer pour formaliser ces connaissances tacites dans un contenu explicite, structuré, le rendant compréhensible pour tous.

Le knowledge management s’intéresse aussi au passage de l’explicite au tacite, c’est-à-dire comment un acteur transforme une connaissance lue dans un document en une action concrète opérationnelle et efficace, comment il ‘s’approprie, comment il intériorise cette connaissance explicite pour en faire une compétence, une capacité à réaliser une tâche.

2 / Le niveau de consolidation de la connaissance

Capitalisation des connaissances en knowledge management

Le schéma ci-dessous présente la chaîne de consolidation de la...

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Le schéma ci-dessous présente la chaîne de consolidation de la connaissance.

 

Le niveau de consolidation de la connaissance


Exemples de connaissances selon leur niveau de consolidation :

 

Le niveau de consolidation de la connaissance -2


Cette distinction selon le niveau de consolidation des connaissances est essentielle, car les moyens de gérer ces connaissances diffèrent. En voici quelques exemples : 

 

Le niveau de consolidation de la connaissance -3

1 / Les natures de connaissances

Transmission et partage des connaissances - Gestion en groupe des connaissances

> Enjeu : Les connaissances se gèrent très différemment selon...

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> Enjeu : Les connaissances se gèrent très différemment selon leur nature.

Par exemple, une société spécialisée dans la conception de vêtements à la mode, devra investir dans la capture des nouvelles tendances et soutenir la créativité de ces concepteurs, alors qu’une société spécialisée dans la fabrication d’engins de manutention devra surtout s’assurer que ces produits sont fiables et atteignent bien les performances attendues. Dans le premier cas, le knowledge management s’intéressera à favoriser l’accès aux idées et aux tendances extérieurs alors que dans le deuxième cas, le knowledge management s’intéressera à faire connaître les conceptions éprouvées existantes. Ces connaissances se gèrent différemment car leur niveau de consolidation est différent.

Dans le cas de la mode, ces connaissances sont diffuses, vagues, il s’agit plus d’intuitions, beaucoup viennent de l’extérieur, elles évoluent rapidement. Dans l’autre cas, il s’agit de connaissances internes, issues de la conception des précédentes générations d’engins de manutention, qui ont été testées, fiabilisées, éprouvées par les clients et qui ont une durée de vie relativement longue, au moins égale à la durée de vie d’un programme d’engins de manutention.

Les natures de connaissances vont être présentées selon différents axes :

- leur niveau de consolidation,
- leur nature implicite/explicite,
- humaine/informatique,
- globale/particulière,
- leur durée de vie.

13 / Synthèse sur la dimension Interaction

Transmission des connaissances en knowledge management

La dimension interaction peut se schématiser ainsi : 

...
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La dimension interaction peut se schématiser ainsi : 

Synthèse sur la dimension Interaction - 1

12 / Le caractère ponctuel ou régulier des interactions

Paysage 2 - Management des connaissances

Le caractère ponctuel ou régulier des interactions est important pour le...

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Le caractère ponctuel ou régulier des interactions est important pour le knowledge management. En effet, seules les interactions régulières permettent d’organiser une capture systématique des connaissances échangées.

11 / Le caractère tacite/explicite de l’interaction

Communication - Management des connaissances

Une interaction peut laisser une trace explicite ou rester implicite.

L’exemple...

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Une interaction peut laisser une trace explicite ou rester implicite.

L’exemple le plus standard est constitué par le compte rendu de réunion, trace explicite de l’interaction. Le knowledge management s’y intéresse pour les connaissances que contient ce compte rendu. En général, ces comptes rendus sont gérés dans un système documentaire qui les empilent les uns à la suite des autres. Un système knowledge management abouti, identifie et gère pour elles-mêmes les connaissances échangées lors de la réunion.

Le knowledge management a un rôle majeur pour favoriser la préparation de supports explicites aux interactions humaines et à les faire enrichir lors de l’interaction. Par exemple, un compagnonnage ou un tutorat sera préparé par la cartographie explicite des connaissances à transférer pendant sa durée. Le tutoré aura à lire ces connaissances explicites  avant une rencontre avec son tuteur. Il aura la charge de mettre à jour les connaissances explicites à la suite de ce que lui aura expliqué son tuteur.


Dans un autre exemple, une réunion inter-métier de décision sur un projet ou un dossier sera préparée en faisant référence dans le document préparatoire aux connaissances explicites des différentes parties prenantes qui seront en jeu dans la réunion. La réunion s’appuie sur la visualisation partagée de ces connaissances. La réunion peut même les mettre à jour en direct en tenant compte des avis des participants. Le knowledge management devient un outil d’accélération de convergence en levant l’implicite souvent présent dans ces réunions et en assurant la traçabilité des justifications des décisions prises.


Dans l’interaction humain-informatique ou informatique-informatique, la traçabilité de l’interaction donc son caractère explicite est assuré par des fonctions qui tracent toutes les interactions. Par exemple, un outil d’aide à l’innovation comme Goldfire de InventionMachine, assure ainsi la traçabilité de toutes les pistes de solution et d’innovation explorées.

10 / La nature humain-humain, humain-informatique, informatique-informatique de l’interaction

Nouvelles technologies - Tablette

Dans le point précédent l’interaction humain-humain a été...

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Dans le point précédent l’interaction humain-humain a été typée. L’échange de connaissances se fait aussi entre humain et système informatique. Cette interaction est également plus ou moins structurée.

On peut ainsi distinguer :
 

La nature humain-humain, humain-informatique, informatique-informatique de l’interaction - 1

Ces niveaux de structuration sont importants dans la mise en place du knowledge management. Plus la structuration est importante, plus elle impacte la façon de travailler des acteurs, mais plus elle garantit la fiabilité et la complétude de la connaissance produite. Un des enjeux d’une mise en place réussie du knowledge management est d’atteindre le niveau Intégré avec l’adhésion des acteurs.

Ces niveaux de structuration sont également en lien avec les droits d’accès et leur gestion.

Le niveau de structuration se pose aussi pour l’interaction entre systèmes d’information.
Entre systèmes d’information, les niveaux Imprévu et Informel ne se posent pas. N’existent que les niveaux Prévu ou Intégré.

 

La nature humain-humain, humain-informatique, informatique-informatique de l’interaction - 2

 

 

9 / Le niveau de structuration de l’interaction

Bureau avec outils de travail

L’enjeu est ici d’identifier quel niveau de structuration de l’interaction...

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L’enjeu est ici d’identifier quel niveau de structuration de l’interaction est à favoriser.

Les différents niveaux à considérer sont les suivants :


Le niveau de structuration de l’interaction - 1

 

Les différents niveaux de structuration sont décrits dans le tableau ci-dessous : 


Le niveau de structuration de l’interaction - 2


Le knowledge management se préoccupe des choix faits à ces différents niveaux de structuration des échanges car ils ont impact fort sur le transfert de connaissances.

8 / L’échange de connaissances

Transmission de la connaissance - Partage des connaissances

L’échange de connaissances est aussi vieux que...

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L’échange de connaissances est aussi vieux que l’humanité. Il se fait par le langage ou en montrant comment faire.
Gérer ces interactions se fait depuis très longtemps dans les entreprises sans que l’organisation qui en découle soit reconnue comme faisant partie du knowledge management alors que c’est pourtant le cas.

Par exemple, le réflexe très répandu consistant à nommer comme chef d’équipe le plus expérimenté relève d’une préoccupation de transfert des connaissances du plus expérimenté vers ceux qui le sont moins dans le cadre du travail à effectuer.
On peut ainsi citer pêle-mêle tout un ensemble de mesures organisationnelles qui relèvent de préoccupations de transfert de connaissances et qui ne sont pas habituellement rattachées au knowledge management :

- réunion d’équipe hebdomadaire
- chef de projet ou chef d’équipe expérimenté
- rencontres informelles à la machine à café
- changement de poste tous les 3 ans (pour se créer un réseau de correspondants)
- réunions clients régulières de suivi de projet
- revues de projet ou de dossier
- réunions de consensus
- organisation matricielle croisant projets et métiers
- tutorat
- open space
- réponse à la question de son voisin de bureau
- …

Cette liste montre que les moyens d’échange de connaissances inter-humains sont très diverses. Pour clarifier leur identification, nous allons les typer comme pour les connaissances et distinguer :

- le niveau de structuration de l’interaction,
- la nature humain-humain, humain-informatique, informatique-informatique de l’interaction,
- le caractère tacite/explicite de l’interaction,
- son caractère ponctuel ou régulier.

17 / Synthèse de la dimension Sens

Espace de travail - Environnement de travail

La dimension Sens peut se résumer dans le schéma suivant : 

...
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La dimension Sens peut se résumer dans le schéma suivant : 


Synthèse de la dimension Sens -1

15 / Le niveau de structuration du sens

Schéma - Organigramme

L’enjeu est ici d’identifier sur quels niveaux de structuration du sens il faut...

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L’enjeu est ici d’identifier sur quels niveaux de structuration du sens il faut agir pour favoriser la mise en œuvre opérationnelle du knowledge management.

Les différents niveaux à considérer sont les suivants :
 

Le niveau de structuration du sens - 1

 

Le tableau suivant décrit chacun d’entre eux : 


Le niveau de structuration du sens - 2

14 / Ce qui fait sens, ce qui transforme de la connaissance en résultat opérationnel

Gestion des connaissances et du savoir faire d'une entreprise

Enjeu : rendre vivant le knowledge management dans l’entreprise.
...

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Enjeu : rendre vivant le knowledge management dans l’entreprise.

Beaucoup de systèmes knowledge management mis en place dans les entreprises ne se préoccupent que d’une seule des deux dimensions précédentes :

- soit, rendre explicite les connaissances pour les préserver, c’est la capitalisation des connaissances,
- soit, favoriser les échanges de connaissances inter-humaines, c’est le plus souvent les Communautés de Pratique ou les outils de Réseau Collaboratif d’Entreprise,
- soit, favoriser l’accès à la connaissance, soit
o par un moteur de recherche multi-bases,
o par la mise en place d’un annuaire enrichi du « qui sait quoi ».

Rares sont les systèmes knowledge management (en 2015) qui non seulement associent les dimensions Connaissance et Interactions, mais se préoccupent également du sens que cela a pour les acteurs, notamment au travers de leur montée en compétence, mais aussi de l’intégration au travail opérationnel.

C’est cette dimension du Sens que nous décrivons ici.
Comme pour les autres dimensions, nous allons envisager le niveau de structuration du sens.

16 / Synthèse des 3 dimensions qui créent la synergie knowledge management

Synthèse des trois dimensions qui créent la synergie knowledge management

Faire vivre un système knowledge management constitue la...

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Faire vivre un système knowledge management constitue la difficulté majeure à surmonter.

L’expérience montre que seule la prise en compte simultanée des 3 dimensions décrites permet de réussir. L’absence de l’une d’entre elles empêche la synergie de partage de connaissances de se créer entre les acteurs.

La mise en place d’un système knowledge management vivant adresse dont les points rappelés dans le schéma ci-dessous :
 

Synthèse des 3 dimensions qui créent la synergie KM - 1

Mes articles

8 / L’échange de connaissances

8 / L’échange de connaissances

Transmission de la connaissance - Partage des connaissances

L’échange de connaissances est aussi vieux que l’humanité. Il se fait par le langage ou en montrant comment faire.
Gérer ces interactions se fait depuis très longtemps dans les entreprises sans que l’organisation qui en découle soit reconnue comme faisant partie du knowledge management alors que c’est pourtant le cas.

Par exemple, le réflexe très répandu consistant à nommer comme chef d’équipe le plus expérimenté relève d’une préoccupation de transfert des connaissances du plus expérimenté vers ceux qui le sont moins dans le cadre du travail à effectuer.
On peut ainsi citer pêle-mêle tout un ensemble de mesures organisationnelles qui relèvent de préoccupations de transfert de connaissances et qui ne sont pas habituellement rattachées au knowledge management :

- réunion d’équipe hebdomadaire
- chef de projet ou chef d’équipe expérimenté
- rencontres informelles à la machine à café
- changement de poste tous les 3 ans (pour se créer un réseau de correspondants)
- réunions clients régulières de suivi de projet
- revues de projet ou de dossier
- réunions de consensus
- organisation matricielle croisant projets et métiers
- tutorat
- open space
- réponse à la question de son voisin de bureau
- …

Cette liste montre que les moyens d’échange de connaissances inter-humains sont très diverses. Pour clarifier leur identification, nous allons les typer comme pour les connaissances et distinguer :

- le niveau de structuration de l’interaction,
- la nature humain-humain, humain-informatique, informatique-informatique de l’interaction,
- le caractère tacite/explicite de l’interaction,
- son caractère ponctuel ou régulier.

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7 / Synthèse sur la nature des connaissances

Schéma - Courbe positive - Augmentation de la connaissances

Au final la nature des connaissances peut se schématiser de la...

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Au final la nature des connaissances peut se schématiser de la façon suivante :

Synthèse sur la nature des connaissances -1

Comme ces natures de connaissances nous le montre, les entreprises n’ont pas attendu l’arrivée du knowledge management pour se préoccuper de la gestion des connaissances correspondant à ces différentes natures. Toutefois, cette gestion se fait sans que soit pris en compte une vision d’ensemble et cohérente de ces connaissances.

6 / La durée de vie de la connaissance

Durée de vie de la connaissance en knowledge management opérationnel

La durée de vie de la connaissance influe sur le choix des moyens de...

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La durée de vie de la connaissance influe sur le choix des moyens de transfert de la connaissance. Une durée de vie longue, par exemple pour des bateaux ou une centrale nucléaire, impose le choix d’un mode de stockage de la connaissance qui la rende accessible longtemps, au moins autant que la durée de vie du produit concerné. Ce problème peut même être insoluble pour des durées de vie extrêmement longues comme dans le cas des choix d’enfouissement de déchets radioactifs.

A l’inverse, pour des connaissances à durée de vie courte, comme par exemple, les choix faits dans la mode, ou les choix faits dans les technologies en téléphonie mobile, il ne sera pas possible d’investir dans des moyens lourds de capitalisation de la connaissance, car l’enjeu de performance de l’entreprise se situe dans sa capacité à capter la nouveauté et pas dans la capacité à garder la mémoire des choix passés.

Les moyens de transfert de connaissances retenu par le knowledge management vont donc varier selon la durée de vie de la connaissance. Le schéma ci-dessous montre des exemples de moyen de transfert retenus selon la durée de vie.


La durée de vie de la connaissance - 1

5 / Connaissance globale / connaissance particulière

gestion des connaissances

> Enjeu : distinguer la connaissance globale, applicable à différents...

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> Enjeu : distinguer la connaissance globale, applicable à différents projets, dossiers ou clients de la connaissance particulière spécifique à un projet, un dossier, un client.

Le savoir-faire de l’entreprise ou sa compétence fait référence aux connaissances globales. Mais, dans certains cas, il peut être important de conserver la mémoire de connaissances particulières, comme par exemple, les raisons des choix faits dans un projet ou dans un dossier, l’historique des relations avec un client.

4 / Connaissance humaine/informatique

Capitalisation des retours d'expériences et des savoirs faire

Les humains ne sont plus les seuls détenteurs de connaissances dans l’entreprise....

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Les humains ne sont plus les seuls détenteurs de connaissances dans l’entreprise. Les systèmes informatiques en détiennent de plus en plus.
De ce point de vue on distingue :

- les systèmes informatiques qui gèrent de la connaissance explicite pour la rendre accessible aux humains, comme Wikipedia par exemple,
- les systèmes informatiques qui proposent ou prennent des décisions basées sur de la connaissance embarquée, comme par exemple, les systèmes de trading automatique, de conduite de voiture, de simulation.

Les premiers sont juste une mise à disposition de la connaissance explicite plus ergonomique que les documents papiers.
Les deuxièmes demandent plus d’attention, car ils sont de plus en plus présents dans les entreprises et peuvent aussi embarquer de la connaissance tacite ou explicite. Par exemple, mal documentés, les programmes peuvent amener à perdre la capacité à expliciter la connaissance qui prend les décisions. Certains algorithmes, comme beaucoup de ceux issus du Big Data, proposent des décisions issues de l’analyse de données mais sans pouvoir donner une explication compréhensible par l’homme aux décisions qu’ils proposent.
Le knowledge management doit gérer la connaissance embarquée dans les systèmes informatiques comme il gère la connaissance humaine pour garder une cohérence globale des connaissances de l’entreprise.

3 / Tacite/Explicite

Nouvelles technologies - Tablette

Enjeu : gérer de la connaissance, mais laquelle, celle qui est dans la...

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Enjeu : gérer de la connaissance, mais laquelle, celle qui est dans la tête de chacun ou celle écrite dans des documents. Cette question sépare la connaissance tacite, non formalisée, de la connaissance explicite, écrite dans des documents.

Un enjeu fréquent du knowledge management consiste à transformer la connaissance tacite en connaissance explicite. Par exemple, Mr X. spécialiste, part à la retraite. Il a réponse à toutes les questions, mais personne ne sait comment il fait. Sa connaissance est tacite. Ce qu’on appelle « la capitalisation des connaissances » va consister à l’interviewer pour formaliser ces connaissances tacites dans un contenu explicite, structuré, le rendant compréhensible pour tous.

Le knowledge management s’intéresse aussi au passage de l’explicite au tacite, c’est-à-dire comment un acteur transforme une connaissance lue dans un document en une action concrète opérationnelle et efficace, comment il ‘s’approprie, comment il intériorise cette connaissance explicite pour en faire une compétence, une capacité à réaliser une tâche.

2 / Le niveau de consolidation de la connaissance

Capitalisation des connaissances en knowledge management

Le schéma ci-dessous présente la chaîne de consolidation de la...

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Le schéma ci-dessous présente la chaîne de consolidation de la connaissance.

 

Le niveau de consolidation de la connaissance


Exemples de connaissances selon leur niveau de consolidation :

 

Le niveau de consolidation de la connaissance -2


Cette distinction selon le niveau de consolidation des connaissances est essentielle, car les moyens de gérer ces connaissances diffèrent. En voici quelques exemples : 

 

Le niveau de consolidation de la connaissance -3

1 / Les natures de connaissances

Transmission et partage des connaissances - Gestion en groupe des connaissances

> Enjeu : Les connaissances se gèrent très différemment selon...

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> Enjeu : Les connaissances se gèrent très différemment selon leur nature.

Par exemple, une société spécialisée dans la conception de vêtements à la mode, devra investir dans la capture des nouvelles tendances et soutenir la créativité de ces concepteurs, alors qu’une société spécialisée dans la fabrication d’engins de manutention devra surtout s’assurer que ces produits sont fiables et atteignent bien les performances attendues. Dans le premier cas, le knowledge management s’intéressera à favoriser l’accès aux idées et aux tendances extérieurs alors que dans le deuxième cas, le knowledge management s’intéressera à faire connaître les conceptions éprouvées existantes. Ces connaissances se gèrent différemment car leur niveau de consolidation est différent.

Dans le cas de la mode, ces connaissances sont diffuses, vagues, il s’agit plus d’intuitions, beaucoup viennent de l’extérieur, elles évoluent rapidement. Dans l’autre cas, il s’agit de connaissances internes, issues de la conception des précédentes générations d’engins de manutention, qui ont été testées, fiabilisées, éprouvées par les clients et qui ont une durée de vie relativement longue, au moins égale à la durée de vie d’un programme d’engins de manutention.

Les natures de connaissances vont être présentées selon différents axes :

- leur niveau de consolidation,
- leur nature implicite/explicite,
- humaine/informatique,
- globale/particulière,
- leur durée de vie.

13 / Synthèse sur la dimension Interaction

Transmission des connaissances en knowledge management

La dimension interaction peut se schématiser ainsi : 

...
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La dimension interaction peut se schématiser ainsi : 

Synthèse sur la dimension Interaction - 1

12 / Le caractère ponctuel ou régulier des interactions

Paysage 2 - Management des connaissances

Le caractère ponctuel ou régulier des interactions est important pour le...

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Le caractère ponctuel ou régulier des interactions est important pour le knowledge management. En effet, seules les interactions régulières permettent d’organiser une capture systématique des connaissances échangées.

11 / Le caractère tacite/explicite de l’interaction

Communication - Management des connaissances

Une interaction peut laisser une trace explicite ou rester implicite.

L’exemple...

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Une interaction peut laisser une trace explicite ou rester implicite.

L’exemple le plus standard est constitué par le compte rendu de réunion, trace explicite de l’interaction. Le knowledge management s’y intéresse pour les connaissances que contient ce compte rendu. En général, ces comptes rendus sont gérés dans un système documentaire qui les empilent les uns à la suite des autres. Un système knowledge management abouti, identifie et gère pour elles-mêmes les connaissances échangées lors de la réunion.

Le knowledge management a un rôle majeur pour favoriser la préparation de supports explicites aux interactions humaines et à les faire enrichir lors de l’interaction. Par exemple, un compagnonnage ou un tutorat sera préparé par la cartographie explicite des connaissances à transférer pendant sa durée. Le tutoré aura à lire ces connaissances explicites  avant une rencontre avec son tuteur. Il aura la charge de mettre à jour les connaissances explicites à la suite de ce que lui aura expliqué son tuteur.


Dans un autre exemple, une réunion inter-métier de décision sur un projet ou un dossier sera préparée en faisant référence dans le document préparatoire aux connaissances explicites des différentes parties prenantes qui seront en jeu dans la réunion. La réunion s’appuie sur la visualisation partagée de ces connaissances. La réunion peut même les mettre à jour en direct en tenant compte des avis des participants. Le knowledge management devient un outil d’accélération de convergence en levant l’implicite souvent présent dans ces réunions et en assurant la traçabilité des justifications des décisions prises.


Dans l’interaction humain-informatique ou informatique-informatique, la traçabilité de l’interaction donc son caractère explicite est assuré par des fonctions qui tracent toutes les interactions. Par exemple, un outil d’aide à l’innovation comme Goldfire de InventionMachine, assure ainsi la traçabilité de toutes les pistes de solution et d’innovation explorées.

10 / La nature humain-humain, humain-informatique, informatique-informatique de l’interaction

Nouvelles technologies - Tablette

Dans le point précédent l’interaction humain-humain a été...

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Dans le point précédent l’interaction humain-humain a été typée. L’échange de connaissances se fait aussi entre humain et système informatique. Cette interaction est également plus ou moins structurée.

On peut ainsi distinguer :
 

La nature humain-humain, humain-informatique, informatique-informatique de l’interaction - 1

Ces niveaux de structuration sont importants dans la mise en place du knowledge management. Plus la structuration est importante, plus elle impacte la façon de travailler des acteurs, mais plus elle garantit la fiabilité et la complétude de la connaissance produite. Un des enjeux d’une mise en place réussie du knowledge management est d’atteindre le niveau Intégré avec l’adhésion des acteurs.

Ces niveaux de structuration sont également en lien avec les droits d’accès et leur gestion.

Le niveau de structuration se pose aussi pour l’interaction entre systèmes d’information.
Entre systèmes d’information, les niveaux Imprévu et Informel ne se posent pas. N’existent que les niveaux Prévu ou Intégré.

 

La nature humain-humain, humain-informatique, informatique-informatique de l’interaction - 2

 

 

9 / Le niveau de structuration de l’interaction

Bureau avec outils de travail

L’enjeu est ici d’identifier quel niveau de structuration de l’interaction...

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L’enjeu est ici d’identifier quel niveau de structuration de l’interaction est à favoriser.

Les différents niveaux à considérer sont les suivants :


Le niveau de structuration de l’interaction - 1

 

Les différents niveaux de structuration sont décrits dans le tableau ci-dessous : 


Le niveau de structuration de l’interaction - 2


Le knowledge management se préoccupe des choix faits à ces différents niveaux de structuration des échanges car ils ont impact fort sur le transfert de connaissances.

8 / L’échange de connaissances

Transmission de la connaissance - Partage des connaissances

L’échange de connaissances est aussi vieux que...

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L’échange de connaissances est aussi vieux que l’humanité. Il se fait par le langage ou en montrant comment faire.
Gérer ces interactions se fait depuis très longtemps dans les entreprises sans que l’organisation qui en découle soit reconnue comme faisant partie du knowledge management alors que c’est pourtant le cas.

Par exemple, le réflexe très répandu consistant à nommer comme chef d’équipe le plus expérimenté relève d’une préoccupation de transfert des connaissances du plus expérimenté vers ceux qui le sont moins dans le cadre du travail à effectuer.
On peut ainsi citer pêle-mêle tout un ensemble de mesures organisationnelles qui relèvent de préoccupations de transfert de connaissances et qui ne sont pas habituellement rattachées au knowledge management :

- réunion d’équipe hebdomadaire
- chef de projet ou chef d’équipe expérimenté
- rencontres informelles à la machine à café
- changement de poste tous les 3 ans (pour se créer un réseau de correspondants)
- réunions clients régulières de suivi de projet
- revues de projet ou de dossier
- réunions de consensus
- organisation matricielle croisant projets et métiers
- tutorat
- open space
- réponse à la question de son voisin de bureau
- …

Cette liste montre que les moyens d’échange de connaissances inter-humains sont très diverses. Pour clarifier leur identification, nous allons les typer comme pour les connaissances et distinguer :

- le niveau de structuration de l’interaction,
- la nature humain-humain, humain-informatique, informatique-informatique de l’interaction,
- le caractère tacite/explicite de l’interaction,
- son caractère ponctuel ou régulier.

17 / Synthèse de la dimension Sens

Espace de travail - Environnement de travail

La dimension Sens peut se résumer dans le schéma suivant : 

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La dimension Sens peut se résumer dans le schéma suivant : 


Synthèse de la dimension Sens -1

15 / Le niveau de structuration du sens

Schéma - Organigramme

L’enjeu est ici d’identifier sur quels niveaux de structuration du sens il faut...

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L’enjeu est ici d’identifier sur quels niveaux de structuration du sens il faut agir pour favoriser la mise en œuvre opérationnelle du knowledge management.

Les différents niveaux à considérer sont les suivants :
 

Le niveau de structuration du sens - 1

 

Le tableau suivant décrit chacun d’entre eux : 


Le niveau de structuration du sens - 2

14 / Ce qui fait sens, ce qui transforme de la connaissance en résultat opérationnel

Gestion des connaissances et du savoir faire d'une entreprise

Enjeu : rendre vivant le knowledge management dans l’entreprise.
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Enjeu : rendre vivant le knowledge management dans l’entreprise.

Beaucoup de systèmes knowledge management mis en place dans les entreprises ne se préoccupent que d’une seule des deux dimensions précédentes :

- soit, rendre explicite les connaissances pour les préserver, c’est la capitalisation des connaissances,
- soit, favoriser les échanges de connaissances inter-humaines, c’est le plus souvent les Communautés de Pratique ou les outils de Réseau Collaboratif d’Entreprise,
- soit, favoriser l’accès à la connaissance, soit
o par un moteur de recherche multi-bases,
o par la mise en place d’un annuaire enrichi du « qui sait quoi ».

Rares sont les systèmes knowledge management (en 2015) qui non seulement associent les dimensions Connaissance et Interactions, mais se préoccupent également du sens que cela a pour les acteurs, notamment au travers de leur montée en compétence, mais aussi de l’intégration au travail opérationnel.

C’est cette dimension du Sens que nous décrivons ici.
Comme pour les autres dimensions, nous allons envisager le niveau de structuration du sens.

16 / Synthèse des 3 dimensions qui créent la synergie knowledge management

Synthèse des trois dimensions qui créent la synergie knowledge management

Faire vivre un système knowledge management constitue la...

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Faire vivre un système knowledge management constitue la difficulté majeure à surmonter.

L’expérience montre que seule la prise en compte simultanée des 3 dimensions décrites permet de réussir. L’absence de l’une d’entre elles empêche la synergie de partage de connaissances de se créer entre les acteurs.

La mise en place d’un système knowledge management vivant adresse dont les points rappelés dans le schéma ci-dessous :
 

Synthèse des 3 dimensions qui créent la synergie KM - 1

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